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Les papillons Bleus.
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30 avril 2016

Episode V, Chapitre IV.

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 Le temps a subitement changé alors qu'il faisait beau toute la matinée et une partie de l'après-midi, voilà que la pluie règne en maîtresse. La voiture de Garett est stationnée sur le parking de l'agence et Jérôme se tient une nouvelle fois à ses côtés.
    « Désolé pour ce que j'ai dit tout à l'heure.
    - Ce n'est pas grave, tu ne pouvais pas savoir que c'était ma mère. »

    Suite à cette rencontre, Jérôme n'a pas arrêté d'être songeur tout au long du trajet. Garett a bien remarqué cet état et tend une perche à son ami.
    « Besoin d'en parler ?
    - Je ne sais pas.
    - Comme tu veux mais si un jour, tu ressens le besoin, tu sais où me trouver.
    - Merci.
    - De rien. A la limite, si tu penses que de parler de Michaël et de moi peut te rendre le sourire, n'hésite pas. »

    A ce moment, un sourire se dessine sur les lèvres de Jérôme.
    « Il a maté ton cul lorsque tu t'es penché pour ramasser le collier tout à l'heure.
    - Vraiment ?
    - Ouais. »

    Garett se met à rougir et tourne sa tête sur sa gauche pour dissimuler son mal-être.
    « Avant de passer de l'autre côté, Alexandre m'a dit que je plaisais beaucoup à Michaël.
    - Depuis quand les morts jouent-ils aux messagers de l'amour ?
    - Si je le savais. Il m'a dit aussi de foncer.
    - Et que vas-tu faire ?
    - Je n'en sais rien du tout. »

    Dans la rue où vit Garett, Jean marche sur l'un des trottoirs et s'apprête à rendre une visite à son ami lorsqu'un cri de femme se fait entendre. De suite, l'homme tourne son visage en direction du bruit et constate que cela vient de chez Cécile. Aussitôt, la porte d'entrée de la demeure s'ouvre sur une silhouette qui s'empresse de sortir de là. Dès que cette personne aperçoit Jean, elle ne demande pas son reste et prend la poudre d'escampette.
    « Qu'est-ce qui se passe encore ? »

    Intrigué, Jean traverse la route et s'engage sur l'allée qui mène à la maison de la jeune femme. Quelques secondes plus tard, il est dans la résidence et tente de se diriger comme il peut. Néanmoins, les cris ont cessé et Jean ignore dans quelle pièce il doit se rendre.
    « Cécile, où es-tu ?
    - Dans ma chambre. » Parvient-elle à indiquer.

    Suite à cette réponse, Jean emprunte l'escalier qui conduit à l'étage supérieur et se retrouve très vite dans un couloir. A ce moment, il remarque que la porte de la chambre de Cécile est grande ouverte et l'homme aperçoit une silhouette couchée sur le sol.
    « Cécile ? »

    Sur la terrasse extérieure du bar du centre-ville, Ted est installé à sa table habituelle et boit une tasse de café. Alors qu'il s'apprête à avaler une nouvelle gorgée, deux femmes prennent place autour du mobilier.
    « Nous sommes venues te voir car nous sommes des amies d'Aïda, débute Julia.
    - Oui et alors ?
    - Maintenant que nous savons qui tu es, nous voulons savoir si tu es sincère avec elle.
    - Bien sûr que je le suis, vous me prenez pour qui ?
    - Navrée mais nous sommes en droit de nous poser la question, répond Sabine.
    - Je vois. »

    Ted avale une gorgée et pose la tasse sur la table. Ensuite, il poursuit la conversation avec les deux femmes.
    « Je sais que je reste un mystère pour vous mais je vous jure que je ne veux aucun mal à Aïda. »

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