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Les papillons Bleus.
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30 avril 2016

Episode V, Chapitre VII.

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 La nuit vient de tomber et Garett engage son véhicule sur l'allée de son garage. Ensuite, il met un terme au vacarme que ait son moteur avant de descendre de sa voiture. Au moment où le jeune homme marche vers le perron de sa maison, il distingue une ombre assise sur l'une des marches. De suite, Garett cesse d'avancer.
    « Sois sans crainte, c'est juste moi. »

    Aussitôt, le propriétaire des lieux sait à qui appartient cette voix.
    « Qu'est-ce que tu fous chez moi ?
    - Chaleureux accueil.
    - Tu peux toujours dégager si cela ne te convient pas. »

    L'ombre se met debout, descend les quelques marches et se place face au propriétaire des lieux.
    « Je suis venu pour te présenter mes excuses.
    - Et tu peux te les garder. Depuis que mes parents ne sont plus des nôtres, mes amis sont devenus ma seule famille. T'acharner sur Jean comme tu l'as fait est un acte que je ne pourrais te pardonner.
    - Tu ne trouves pas que tu y vas un peu fort ? Je ne me suis pas acharné sur lui, j'ai juste fait mon boulot.
    - Justement, tu n'as pas une enquête à résoudre en ce moment ?
    - Si mais venir te parler était le plus important à mes yeux.
    - Et je me demande bien pourquoi. Maintenant, retourne chez toi et j'espère qu'on ne bossera pas ensemble dans les jours à venir.
    - Pourquoi ?
    - J'ai bien peur de ne plus pouvoir te sentir.
    - Tu es vraiment cruel Garett. »

    Alors que Garett se préparait à frapper Michaël, une voix masculine dans son dos se fait entendre.
    « Ne fais pas un geste que tu pourrais regretter.
    - Je ne pense pas regretter la moindre chose Ted. »
    
    Lorsque Ted rejoint le jeune enquêteur, il s'adresse directement à son collègue.
    « Il vaudrait mieux que tu partes d'ici si tu ne souhaites pas que la situation s'envenime. »

    Ces mots suffisent pour le convaincre. Alors que Michaël quitte les lieux, Garett discute avec celui qui vient d'arriver.
    « Merci de ton aide Ted.
    - Pas la peine de me remercier, surtout pour si peu. Par contre, on peut rentrer chez toi car j'ai un truc à te montrer ?
    - Si tu veux. »

    Juste après, Garett monte les marches du petit escalier de son perron. Bien sûr, Ted le suit de très près et quelques secondes plus tard, les deux hommes sont à l'intérieur de la maison.

    Pendant ce temps, Louis et Sabine sont réunis autour de la grande table rectangulaire sous la demande de John. Alors que celui-ci prend place à son tour, voilà que les portes de l'ascenseur s'ouvrent sur Catherine. La femme entre rapidement dans la pièce et s'avance jusqu'à la table.
    « Je suis venue comme tu me l'as demandé John.
    - Très bien car il s'est passé beaucoup de choses pendant ton absence. Par contre, je te propose de te prendre une chaise.
    - A ce point ?
    - Oui. »

    Il est très rare que John se montre aussi prudent envers Catherine. C'est d'ailleurs grâce à cela que la femme se pose sur son siège attitré, se situant en face de celui de l'homme.
    « Je t'écoute.
    - Le diable se promène dans notre ville.
    - Tu plaisantes ?
    - Sur un sujet aussi sérieux ? Je ne pense pas.
    - Désolée. Christine a prit des mesures ?
    - Pas pour le moment. Je dois avouer qu'elle est dépassée par ce qui se passe actuellement.
    - Et je ferais probablement comme elle. »

    John ne souhaite pas réagir à ce qu'il vient d'entendre. De toute façon, Catherine n'a rien dit de mal pour le moment et la gentillesse de celle qui se tient face à lui l'étonne beaucoup.
    « Les enquêteurs qui sont présents en ville sont de notre côté.
    - Vous avez pu discuter avec eux ?
    - Nous allons dire ça. En tout cas, nous pouvons compter sur leur aide en ce qui concerne notre ennemi commun.
    - Je l'espère car une agence entière ne sera pas suffisante pour venir à bout de ce monstre.
    - Comment peux-tu le savoir ? » Lui demande Sabine.

    Catherine ne souhaite pas répondre mais la seconde femme poursuit.
    « Grâce aux premières archives. Il serait bien de les ramener.
    - Qui te dit que c'est moi ?
    - Les vidéos de surveillance ne mentent jamais ma petite chérie.
    - Qui t'a autorisé à me nommer de la sorte ?
    - Attention, la vraie Catherine est de retour, se mêle Louis.
    - Quand j'aurais besoin de toi, je te le ferais savoir.
    - Vous pouvez arrêter de vous disputer comme des gamins ? Demande John. Merci. »

    Les trois agents se montrent silencieux et l'homme qui préside la table peut poursuivre.
    « En tout cas Catherine, ton comportement pose souci à l'agence et si tu poursuis ainsi, j'ai peur qu'on ne sollicite plus tes services.
    - Vous ne pouvez pas me virer.
    - En quel honneur ?
    - Je fais partie de la famille qui finance le maintien de cette agence depuis le premier jour de son ouverture. J'ai lu dans les archives initiales que j'étais intouchable. »
    
    Alors que cette nouvelle laisse Sabine, Louis et John sans voix, Jérôme arrive dans le couloir où se trouve son appartement. A ce moment, il distingue une forme étrange au pied de sa porte d'entrée, ce qui l'oblige à être sur ses gardes. Au fur et à mesure qu'il s'approche, l'homme commence à distinguer des détails jusqu'à l'instant où…
    « Maman ? »

    Suite à cette appellation, la femme lève sa tête en direction de son fils et présente un visage tuméfie. Ce spectacle inquiète son fils qui se précipite rapidement sur elle. Dès que son visage est à la hauteur de celui de la femme, cette dernière retient ses larmes.
    « Qu'est-ce qui t'est arrivée ?
    - Les risques du métier. Comme je ne savais pas où aller, je me suis dit que c'était le moment de te rendre une petite visite. »

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