Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les papillons Bleus.
Les papillons Bleus.
Visiteurs
Depuis la création 833
1 mai 2016

Episode VI, Chapitre II.

qdfsliisBs5UwS6MikkGYNEVPo4@500x185

Le soleil commence à poindre à l'horizon et c'est à ce moment que Michaël arrive dans le quartier, au volant de sa voiture. Plusieurs véhicules de policiers le suivent et à ce moment, l'homme qui suivait Jean disparaît du secteur comme par magie. Cette volatilisation n'est pas passée inaperçue aux yeux de l'ami du propriétaire de la maison.
 « Comment a-t-il fait ça ?
 - Cela doit être son don naturel. »

 De son côté, Michaël descend de sa voiture et s'empresse de se déplacer sur la propriété. Dès qu'il monte sur le perron, la porte d'entrée s'ouvre sur Garett.
 « De tous les membres de l'agence, il a fallu que cela soit toi.
 - Il n'y avait que Claire et moi de toute façon. »

 Garett s'accorde quelques secondes pour réfléchir avant de se tourner vers Jean.
 « Qu'est-ce que tu en penses ?
 - Tu ne peux pas me protéger ?
 - Si mais je vais devoir t'emmener partout avec moi car je suis sur une enquête en ce moment.
 - Depuis quand ? Se mêle Michaël.
 - Depuis une heure. Un petit gars de dix ans est venu me trouver dans ma chambre et je dois savoir de quoi il retourne.
 - Dommage, me fait savoir Jean.
 - Je suis désolé.
 - Je te fais la promesse que je saurais veiller sur lui, poursuit le collègue de Garett.
 - Je l'espère car s'il lui arrive quelque chose, je n'hésiterai pas à m'en prendre à toi en retour.
 - Le message est entendu. »

 Du coup, Jean passe devant Garett et va rejoindre Michaël. Alors que le voisin de Tania s'apprête à rentrer chez lui, son collègue lui dit une information importante.
 « Un mec qui disparaît comme ça, cela ne fait aucun doute.
 - Que veux-tu dire ?
 - Que ce mec doit bosser dans une agence.
 - Quoi ? Tu en es sûr ?
 - Oui car cela fait un moment que je bosse dans celle qui t'a embauché. A forcé, on sait reconnaître certaines choses.
 - Probablement. Cela m'embête d'avoir une affaire actuellement car j'aurais bien voulu mettre la main sur ce type.
 - Je vais voir ce que je peux faire de mon côté, si cela peut te rassurer ?
 - Merci Michaël. »

 A la fin de cette conversation, Michaël descend du perron en compagnie de Jean. Alors que les deux hommes s'approchent de la voiture de l'agent, Garett ferme la porte d'entrée et se rend dans sa cuisine, là où l'attend le revenant.
 « Excuse-moi de t'avoir fait attendre.
 - Ce n'est pas grave. » Lui répond l'enfant.

 Garett prend sa tasse de café et marche vers la sortie de la pièce. Avant d'en sortir, il se tourne vers Benoît qui n'a pas bougé d'un seul centimètre.
 « Tu viens ? Lui demande le vivant.
 - J'arrive. »

 Et c'est ainsi que ces individus se rendent dans le salon.

 Pendant ce temps, Cécile est toujours dans sa chambre d'hôpital et trouve le temps un peu long. Alors qu'elle lit des magazines en étant allongée sur son lit, voilà qu'on frappe à sa porte.
 « Oui ? »

 S'attendant à voir une infirmière, la jeune femme ferme ses livres et les pose sur une table à roulettes avant de tourner son visage vers la porte. Cette dernière s'ouvre sur un bouquet de fleurs rouges, ce qui étonne la convalescente. Lorsqu'elle voit le visage de Matt, Cécile est rassurée.
 « Comment as-tu réussit à venir jusqu'ici ? Les visites sont interdites le matin.
 - Tu oublies que mon père n'est pas n'importe qui. »

 Mathieu ferme la porte d'entrée et s'approche de la table de chevet sur laquelle repose un vase, afin d'y déposer son bouquet. Ensuite, il se pose sur l'unique chaise de la pièce et discute avec la victime de Linnaeüs.
 « Comment vas-tu ?
 - Comme une femme qui s'est faite violer. »

 Se rendant compte de sa bêtise, le garçon ne sait plus quoi dire. De son côté, Cécile pense qu'il est temps de mettre les choses à plat.
 « Pardon pour les ennuis que je vous ai causé.
 - Ne t'inquiète pas pour ce détail. En ce qui me concerne, c'est de l'histoire ancienne et tu peux compter sur mon amitié.
 - Merci, c'est vraiment très gentil. »

 Mathieu sourit avant de poser une nouvelle question.
 « Tu sais quand tu vas sortir ?
 - Mon médecin m'a dit demain si aucun souci ne surgit d'ici là.
 - Et j'imagine que tu vas avoir des rendez-vous avec un psychologue ?
 - Oui mais je ne compte pas m'y rendre.
 - Pourquoi ?
 - J'ai mes raisons. »

 A l'agence où exerce Garett, Christine se tient assise derrière son bureau. Face à elle se tient Ted et ce dernier tient un ordinateur portable noir sur ses cuisses.
 « Je suis contente de vous rencontrer.
 - Moi de même Christine et j'ai un petit cadeau pour vous. »

 L'homme pose son ordinateur sur le bureau, l'ouvre et l'allume. Tandis que l'appareil se met en fonction, Christine se montre curieuse.
 « Vous voulez me faire voir quelque chose ?
 - Oui et en attendant, je dois vous parler d'un certain sujet.
 - Lequel ?
 - Il concerne Tania et Garett.
 - Je vous écoute.
 - Très bien et je n'irai pas par quatre chemins. Ils vont devoir quitter votre agence dans les jours à venir.
 - Pour quelle raison ?
 - La marque de notre agence est apparue sur leur poignet et celle de Garett indique parfaitement sa destinée.
 - Je vois. »

 Cette information embête Christine car elle n'aime pas se détacher de ses employés. De son côté, Ted utilise le curseur de son ordinateur pour ouvrir un dossier. Ensuite, il lance un logiciel de vidéos, tourne l'ordinateur vers la femme et enfonce la touche entrée. Rapidement, le document se met en marche et sur celle-ci, on peut voir un homme qui entre dans la prison la nuit de la fameuse évasion.
 « Comment avez-vous obtenu cette vidéo ?
 - Disons que c'est une chance d'avoir autorisé l'ouverture de commerces dans la rue où se situe cette prison. »

Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Publicité