Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les papillons Bleus.
Les papillons Bleus.
Visiteurs
Depuis la création 833
1 mai 2016

Episode VI, Chapitre V.

j78HM_7orXPiPzJrvJgFFL9slJ0@500x185

Garett est arrivé au parc de la ville. Alors qu'il gare sa voiture aux limites de l'endroit public, Benoît fait son apparition sur le trottoir. Dès que l'homme descend de son véhicule, l'enfant prend la parole.
 « Je commence à me souvenir.
 - Tant mieux car je vais avoir besoin de toi. Par contre, tu sais qui t'a fait du mal ? »

 En guise de réponse, Benoît pose l'une de ses mains sur le torse de Garett. Ce dernier est aussitôt assailli de visions et lorsque l'enfant retire son membre, l'esprit de l'adulte se calme.
 « Je me demande bien pourquoi je t'ai posé la question alors que j'aurais pu trouver la réponse moi-même. »

 Ensuite, Garett s'éloigne de Benoît pour se diriger vers l'entrée du parc. Sachant le rôle important qu'il va devoir jouer, le revenant lui emboîte le pas. Se tenant à ses côtés, l'enfant aperçoit le regard vague de son protecteur.
 « Tu penses à quoi ?
 - A Cécile. Je suis un peu surpris qu'elle soit sortie de l'hôpital aussi vite.
 - Peut-être qu'elle t'a menti ?
 - Sur quel point ?
 - Tout.
 - Venant de sa part, je ne serais pas surpris. »

 Pendant qu'ils discutent ensemble, Garett et Benoît arrivent aux bords de l'étang du parc. L'homme regarde des deux côtés et remarque sur sa droite, une petite bâtisse en bois.
 « Ton corps pourrait bien se trouver à l'intérieur. »

 N'attendant pas l'avis de Benoît, l'agent se dirige vers la structure boisée. Une fois devant, il aperçoit un cadenas sur le loquet de la porte d'entrée et une petite pancarte sur le mur de bois.
 « Entrée interdite au public. »

 Se foutant complètement de la mise en garde, Garett porte sa main droite à l'arrière de son pantalon et sort son revolver de l'une de ses poches. Peu après, il pointe son canon sur le cadenas et tire. Sa tentative est rapidement récompensée puisque l'obstacle tombe sur le sol, brisé. Peu après, Garett brise le loquet et pousse la porte. Aussitôt, une odeur de pourriture lui agresse les narines et celui-ci n'hésite pas à placer sa main droite devant son nez.
 « Pas besoin d'allumer la lumière pour savoir ce qui est à l'origine de cette mauvaise odeur. »

 Pourtant, Garett garde son flingue dans sa main et cherche l'interrupteur sur le mur droit. Quelques secondes plus tard, la lumière éclaire un endroit et là, les yeux de l'homme se posent sur un corps en décomposition dont une partie est enterrée dans le sol. Maintenant que le corps de Benoît est découvert, l'enquêteur sort du bâtiment et range son flingue là où il l'avait pris. Juste après, il lève sa montre à hauteur de ses lèvres et enfonce une touche.
 « Quelqu'un m'entend ? »

 A l'agence, c'est Sabine qui répond en appuyant sur le logo qui s'est affiché au centre de la table rectangulaire.
 « Nous t'écoutons Garett.
 - Pourrait-on m'envoyer une équipe au parc ? Je viens de découvrir le corps de Benoît.
 - Je contacte le service adéquat.
 - Merci et je voulais savoir si tout se passait bien entre Jean et Michaël ?
 - Je suis là Garett. »

 Cette réponse est suivie d'un petit silence venant de la part de Garett.
 « Pourquoi es-tu à l'agence ? Lui demande-t-il.
 - Michaël s'est vu attribuer une enquête.
 - Je vois. Tout va bien sinon ? Ils sont gentils avec toi ? »

 Aïda, qui est de retour autour de la table, prend la parole.
 « Bien sûr que nous le sommes. Par contre, j'espère que tu ne vas pas nous en vouloir mais nous lui avons fait nettoyer le sol, ranger les archives et déménager mon bureau ?
 - Quoi ? Tu es sérieuse là ? »

 Quelques secondes s'écoulent avant que les membres présents dans l'agence éclatent de rire. Juste après, c'est John qui prend la parole.
 « Aïda te faisait marcher Garett.
 - Ce qui prouve qu'elle n'a pas grand-chose à faire de ses journées. Remarque, comme elle appartient à l'équipe de Catherine, je ne suis guère étonné. »

 Garett rigole à son tour avant de préciser que ce comportement venant de sa part était purement ironique avant de mettre un terme à cette conversation. A ce moment, Aïda s'adresse à Jean.
 « Il faudrait lui apprendre l'humour à ton ami.
 - Crois-moi, c'était un pro dans ce domaine mais maintenant, tout est différent.
 - Nous l'avons bien remarqué. »

 Soudain, l'écran de la table rectangulaire s'allume, ce qui étonne tout le monde.
 « Quelqu'un a touché à quelque chose ? Demande Sabine.
 - Je ne pense pas. » Lui répond Louis.

 Alors que l'assemblée se pose des questions, le visage de Linnaeüs se montre ainsi que la partie supérieure de son torse. Tout le monde se rend compte que le criminel porte un magnifique smoking et tandis que Jean ne se sent pas en sécurité, John prend la parole.
 « Que veux-tu Stéphane ?
 - Pirater votre réseau a été un véritable jeu d'enfant.
 - Nous savons que tu n'es pas l'auteur de ce piratage, lui dit Aïda. Ton truc, c'est de violer et de tuer les petits garçons.
 - Tu as oublié de compter les filles.
 - Nous avons reçu l'examen de Cécile et sache que son hymen est toujours intact. De plus, tout porte à croire que les coups qu'elle a reçu ne proviennent pas de toi, poursuit la femme.
 - Quoi ? S'étonne Jean.
 - Vous êtes plus intelligent que je ne le pensais.
 - Tu n'as toujours pas répondu à la question que t'a posé ma collègue, coupe John.
 - Vous savez très bien ce que je veux. »

 En prononçant ses mots, Stéphane regarde Jean qui se sent rapidement menacé. Comme pour l'aider à se sentir mieux, Aïda se lève de son siège et se place devant l'ami de Garett.
 « Qu'est-ce qui s'est passé entre toi et Cécile ?
 - Tu n'as besoin de connaître nos affaires et je serais vous, je chercherai une autre méthode pour protéger ce garçon.
 - Qui vous dit que ce n'est pas déjà fait ?
 - Si tu parles de votre système d'alarme totalement miteux, je n'ai strictement rien à craindre de celui-ci.
 - Dans ce cas, viens chercher Jean, le provoque John.
 - Arrêtez ! Réagit ce dernier. S'il vient, il va me tuer.
 - Au moins, nous n'aurons plus à te protéger. » Lui rétorque l'homme.

Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Publicité