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Les papillons Bleus.
Les papillons Bleus.
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16 janvier 2017

Episode XII, Chapitre VI.

VBReVrB - Copie (19)

Minuit vient de passer. Garett, Tania et les deux inconnus ont quitté la planque et sont désormais dans le salon du premier. Alors que sa voisine se tient assise sur l'accoudoir du canapé, ses deux amis ont préféré rester debout. Quant à Garett, ce dernier s'est positionné à l'entrée de la pièce.
« Tu pensais quoi ? Que je faisais plus de deux mètres de haut et que j'étais bâti comme une armoire ? Lâche le propriétaire des lieux.
- Non mais tout de même, tu es un gringalet. »
Une fois ce mot prononcé, Tania bondit de son siège de fortune pour aller se positionner face à la femme. Ensuite, la voisine de Garett ne peut retenir cette main qui s'est empressée d'aller à la rencontre de l'une des joues de l'étrangère, d'une manière très violente.
« Je vais te demander d'être un peu plus respectueuse envers Garett.
- Désolée. »
Ensuite, l'inconnue se tourne vers l'amant de Mathieu et se penche légèrement en avant.
« Je te prie de bien vouloir m'excuser au sujet de mon comportement. »
Peu habitué à ce genre d'attitude, le propriétaire de la maison ne sait comment réagir. De son côté, l'homme qui accompagne la collègue de Tania s'adresse au détenteur du livre des prédictions.
« Y a-t-il une menace qui pèse sur vous actuellement ?
- Mon père.
- Votre père ? S'étonne l'homme.
- C'est le diable. » Intervient Tania.
Suite à cette information, l'asiatique masculin reste sans réaction. Cela ne pose d'ailleurs aucun problème à Garett qui est occupé à mater le torse musclé de celui qui se tient face à lui. Ce dernier a les cheveux très courts, le teint aussi coloré que celui de sa partenaire dont il semble avoir les mêmes yeux. De plus, son pantalon n'est pas fait en cuir et sur son torse repose une veste plutôt légère, sombre et ouverte. Remarquant de quelle façon le regarde Garett, l'homme ne se formalise pas pour autant.
Au contraire, il sourit et le fils du diable lui rend aussitôt cette expression.
« Tu lui as appris à se battre ? Poursuit celle qui accompagne le joli garçon.
- Pas encore.
- Et en quel honneur ?
- Beaucoup d’événements se sont produits dans sa vie et je lui laisse le temps de souffler un peu.
- Ce sont bien là les propos d'une faible.
- Tu peux arrêter s'il te plaît ? » Se mêle Garett.
Là, l'étrangère se tourne vers celui qui se tient à l'entrée de la pièce.
« Je te demande pardon ?
- Tu te prends pour qui pour lui parler de cette façon ? Enrage le jeune homme.
- Je lui parle de la façon dont il me plaît.
- Où tu veux très chère mais pas chez moi. »
Aussitôt, la partenaire de Tania se réfugie dans le silence alors que tout à coup, la sonnette de la porte d'entrée retentit dans toute la maisonnée.
« Cela doit être Dan. »
Rapidement, Garett quitte le salon afin de se rendre dans le hall. Une fois qu'il ouvre la porte, ce dernier tombe nez à nez avec Mehdi.
« Bonsoir, dit-il.
- Bonsoir, lui répond le propriétaire.
- Je ne te dérange pas ?
- Si, malheureusement.
- Ce n'est pas grave, cela peut attendre. Par contre, tu sais quand je pourrais repasser ?
- Non mais dès que j'ai un moment de libre, je te le ferais savoir.
- Entendu. A bientôt alors. »
Alors que Mehdi descend les marches du perron, Garett voit Dan arriver sur sa propriété. Quelques secondes plus tard, les deux hommes se font face.
« Désolé de ne venir que maintenant.
- Ne t'inquiète pas Dan. Je t'en prie, entre.
- Merci. »
Dan se glisse à l'intérieur de la demeure et Garett ferme l'issue juste après son passage. Ensuite, les deux amis se déplacent jusqu'au salon où les trois autres personnes prennent leur mal en patience.
« Serait-il possible pour vous de quitter ma résidence ? Demande Garett aux deux asiatiques qui viennent tout juste de débarquer dans sa ville d'habitation.
- Bien sûr, répond l'homme.
- Dans ce cas, c'est avec un très grand plaisir de je vous mets à la porte. »
Se montrant polis et respectueux suite à cette requête, les deux amis de Tania quittent le salon puis la maison. Désormais, le jeune homme se retrouve en compagnie de sa voisine et de Dan et cela lui convient très bien.
« Que puis-je faire pour vous ? Commence celui qui vient tout juste d'arriver.
- Nous avons décidé de mettre un terme à l'existence de Stéphane.
- D'accord et vous savez comment vous allez vous y prendre ?
- Je vais demander à Marie ou à Ted de créer une série d'invocation pour l'attirer et lui supprimer ses pouvoirs. Une fois qu'il sera aussi doux qu'un agneau, on aura besoin de vous pour le faire taire définitivement.
- Je vois mais son meurtre n'est pas un peu extrême ?
- C'est ce que je pense aussi mais visiblement, j'ai tort. » Dit Tania.
Dan ne peut donner une décision car il n'est pas le dirigeant de l'agence à laquelle il travaille.
« J'en parlerai à Christine et nous te ferons savoir la réponse dans les jours à venir. Toutefois, un charme pour le rendre invisible aux yeux du diable et de ses pairs devrait être amplement suffisant.
- Je ne tiens pas à ce que des tueries se produisent de sa main.
- Et je l'entends. D'ailleurs, je souhaite la même chose que toi en ce qui le concerne. Néanmoins, je continue de croire qu'on peut trouver d'autres solutions. Au fait, vous en avez discuté avec Ted et Laurence ?
- Pas encore.
- Dans ce cas, faîtes-le pour connaître leur avis. Une fois que vous aurez obtenu leur point de vue, nous serons là pour vous aider dans le meilleur des cas.

Pendant ce temps, Louis est allongé dans son lit tandis que la lampe reposant sur sa table de chevet éclaire la pièce. Torse nu, l'homme discute avec Claire via son téléphone portable.
« Franchement, je comprends mieux pourquoi votre agence part en vrille. Quand il s'agit de vous montrer con, là, il y a du monde.
- Arrête Louis ! Tu sais très bien que nous avons des procédures de sécurité à respecter.
- Parlons-en ! Comment se porte Jean mais surtout, arrive-t-il à se faire à sa nouvelle vie ? »
Cette fois, Claire ne dit rien et ce comportement fait sourire Louis.
« Ouais, je me disais bien aussi.
- Christine a beaucoup de travail en ce moment et tu le sais très bien. Depuis que plusieurs membres sont partis…
- Stop ! Cette fois, c'est moi qui vais te demander d'arrêter. Le problème de Jean est survenu bien avant celui des autres et puisque nous en sommes venus à tout nous dire, sache que je commence à me poser des questions en ce qui concerne les compétences de Christine. »

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